Lucie Caudron - Non, c'est pas Chaudron mais Caudron !

La vie de Lucie commença lorsqu'elle sortit enfin de sa mère, après que le médecin lui ait coupé son cordon ombilical qui s'était enroulé autour de son cou. Elle rejoignit ainsi une famille heureuse et aimante en Belgique. Son père se nomme Henry Caudron et sa mère Mina Meyers, une anglaise qui est venue vivre en Belgique après la mort de ses parents. Lucie n’a donc jamais connu ses grands-parents maternels mais elle a connu la meilleure amie de sa mère, Lily, qui est aussi sa marraine. Mais elle ne la voit pas souvent, Lily étant médecin.

Enfant, elle a toujours été une adorable petite fille, très féminine. Du moins, jusqu'à l'adolescence où ça lui convenait de porter les jeans, baskets et t-shirt. Quand elle eut dix ans, la jeune fille dut porter des lunettes mais ça ne la dérangeait pas. Elle se passionna pour la lecture et évidemment, pour les histoires fantastiques et effrayantes. L'année de ses sept ans, elle fut traumatisée à vie. Son père avait un soir regardé un film sur les loups-garous et comme elle n'arrivait pas à dormir ce soir-là, elle était venue s'incruster dans le salon. A peinte a-t-elle vu le type se changer en loup-garou qu'elle a vite décampé jusque dans son lit. Depuis, elle fait une sorte de phobie des loups-garous ! Les hommes-loups comme dans « Twilight », elle sait bien qu'ils ne sont dangereux que pour les vampires mais les loups-garous, eux, le sont pour tout le monde. Tiens, en parlant de « Twilight », elle adore les histoires et les films de vampire. Cela l’intrigue un peu point de vue scientifique à moins que ça ne soit une question de magie. Mais elle reste méfiante tout de même. Les vampires ne sont pas tous aussi gentils que les Cullen ou Stefan Salvatore !

Le plus grand rêve de l'adolescente, ce serait de devenir une aussi grande écrivaine que J.K Rowling ou J.R.R Tolkien. Elle adore écrire des histoires. Il lui arrive parfois d'écrire des chansons, juste comme ça mais elle n’a pas la musique en tête en général. Elle a aussi un don pour le dessin. Sa mère l'encourage beaucoup à persévérer dans son rêve.

Récemment, elle a déménagé pour Londres avec sa mère, juste après la prononciation du divorce de ses parents dont elle se sent un peu coupable. Pourquoi ? Parce qu'elle avait surpris son père en train de parler avec une femme mais elle s'était dite, de façon innocente, qu'il se faisait des amis car elle ne l'avait jamais vu avec des potes hormis son oncle Frank. Déjà, elle n'était pas très enchantée à l'idée de déménager, mais en plus dans un pays étranger mais heureusement, elle maitrise parfaitement bien l'anglais. Bon, d’un autre côté, elle adorait Londres mais elle ne voulait pas quitter sa petite Belgique natale.

Un soir, alors qu'elle accompagnait sa mère sur un marché nocturne peu après leur déménagement, elle fit une étrange rencontre : un charmant beau garçon et son père. Tandis que la mère était sous le charme du père, Lucie était sous le charme du jeune homme. Il s’appelait Lucas Pierce mais après l’avoir bien observé, l’adolescente le trouva bien fort pâle, encore plus pâle qu’elle, un sourire carnassier en plus d’éviter de toucher tout objet qui était en argent. Elle avait vu un beau bracelet et il avait mis sa main sous la manche de sa veste, avant de recommencer avec d’autres objets, ce qui avait eu pour effet d’intriguer la jeune fille. Elle le revoit quelque fois mais elle n’ose pas le laisser entrer chez elle. Elle ne sait pas si elle peut vraiment lui faire confiance parce qu’elle a également remarqué qu’il ne sortait qu’à la tombée de la nuit. Elle en pince grave pour lui mais elle préfère attendre un peu, histoire de bien vérifier que ce n’est pas un vampire et si c’en était un, quel genre il était. Gentil ou pas ? Mais elle regarde souvent par la fenêtre de sa chambre pour voir s’il apparait.